Edito
Bienvenue – Benvenguda !
Vous ne trouverez pas, sur ce site, d’appel à voter pour ce premier tour des élections municipales en faveur de telle ou telle liste. Aix-en-Partage, qui aurait pu être un vrai collectif citoyen avançant de réelles propositions alternatives, a cédé à la volonté hégémonique de la direction aixoise du parti socialiste renvoyant la liste menée par Marc Pena à une trop classique union de la gauche d'un autre temps. L’union des écologistes n’a pas pu, faute de volonté d’un candidat Joissino-compatible qui veut se compter, se réaliser. En conséquence notre apport dans cette campagne de premier tour se limitera à mettre en lumière les transformations subies par notre cité lesquelles ne sont pas exemptes de lourdes critiques…
Vous trouverez donc sur cet espace une analyse des dossiers municipaux qui ont marqué ces dernières années d’un mandat tenu d'une main de fer. Comme à son habitude la Maire d'Aix-en-Provence, dans un satisfecit habituel, se targue de ses "réussites" : Excellente gestion, réalisation de prestiges... Mais à bien y regarder la réalité est différente ! Nous nous attachons à montrer que si depuis 2001 notre ville a changé ce n'est pas, très loin s'en faut, en bien…
Notre Cours Mirabeau défiguré avec la fermeture de l'institution librairie de Provence, la disparition de sa magnifique voûte végétale et pour finir la dégradation probablement criminelle des 2G. Certes la municipalité ne peut être tenue responsable de tout mais son laisser faire est trop souvent coupable ! Quelques exemples :
-
Les grandes marques (Café Starbucks, Apple, Zara...) veulent à tout prix s'implanter ou sont déjà présents et cela se fait au détriment de notre commerce de proximité. Un commerce, que prétend défendre la Mairie, mais qui en fait souffre des travaux à répétition, du manque d’entretien au quotidien de la ville, du doublement de la galerie commerciale de Géant Casino. Deux autres facteurs majeurs expliquent que nombre de commerces de bouches sont aujourd’hui fermés :
-
La baisse du nombre d'habitant.e.s nous avons perdu, selon l'INSEE, plus de 5 000 habitants en 10 ans et le fort taux de vieillissement avec un âge moyen supérieur de plus de 5 ans à la moyenne hexagonale.
-
Plus de 6 500 logements sont vacants dans notre cité et ils sont tout particulièrement concentrés en centre-ville.
En matière de patrimoine immobilier le Rapport de la Chambre régionale des comptes parlait « d’errements » de la ville citant 3 dossiers emblématiques :
-
La vente de l’Hôtel de Caumont à laquelle nous consacrons un dossier spécial. Cédé pour 10 Millions d’€ à un opérateur culturel mais avec une ristourne sous forme de travaux de plus de 500 000 € ce joyau du quartier Mazarin est aujourd’hui propriété d’un fonds de pension spéculatif.
-
La cession de l’Office du Tourisme qui aurait dû être réemployé comme stipulé dans l’offre de vente et qui a été rasé par la marque à la pomme
-
L’installation de l’Institut d’Etudes Politiques avenue Jean Dalmas : la ville cédait un terrain à la faculté dont elle n’était pas propriétaire et qu’elle était contrainte d’acquérir à un prix bien supérieur au marché pour que l’opération se réalise.
En ce qui concerne les mobilités alors que deux Bus à Haut Niveaux de Service étaient prévus dès 2010 plus de 10 ans après nous n’en avons que les deux tiers d’un seul. Malacrida n’est pas desservi et les salarié.e.s du pôle des Milles comme les habitant.e.s ainsi que celles et ceux de la Duranne n’ont pas de réelle alternative Transports en Commun. Que dire des itinéraires vélos toujours autant morcelés et par endroits dangereux. Aucune mesure nouvelle, non plus, pour limiter la vitesse en ville à 30 Km/H et combattre la pollution. Le stationnement anarchique reste la règle en ville tout particulièrement dès le soir tombé.
Notre patrimoine végétal a été considérablement mis à mal par des coupes sévères qui ont propagé les maladies et fragilisé des végétaux souvent centenaires et la ville s’est minéralisée que ce soit dans le centre-ville ou les quartiers notamment à Encagnane. Deux tendances néfastes qui renforcent l’effet « ilot de chaleur » très nocif pour la santé des habitants et la qualité de vie en ville. Deux tendances particulièrement graves en ses temps de dérèglement climatique et qui vont à contre sens des mobilisations pour le climat.
L’étalement urbain a été sans cesse à l’œuvre : La Duranne à plus de 20 kms d’Aix-en-Provence a vu sa population dépasser les 10 000 habitants et c’est loin d’être terminé. La ville s’est aussi étendue vers Luynes avec l’arrivée de la polyclinique et le bouchage complet du Pont de l’Arc. D’autres opérations de grignotage des espaces naturels et des terres agricoles sont encore en cours : Zac de l’Enfant à proximité de la Maison d’Arrêt de Luynes, Barrida en face de la déchetterie et surtout la Constance lieu totalement enclavé, cerné par deux autoroutes ce qui n’empêche pas les excellents gestionnaires de programmer 3 200 logements dont certains en contradiction avec la loi Barnier qui interdit de construire à moins de 100 mètres d’une autoroute.
Enfin le renouvellement urbain dans la première couronne (c’est l’espace compris entre le cerclage autoroutier de la ville) a été systématiquement réservé à une certaine élite puisqu’on s’y est affranchi du respect de la loi Solidarité renouvellement urbain qui implique de construite dans toute opération immobilière 25% de logements sociaux sachant que plus 70% de la population y est éligible et que plus de 5 000 demandes sont en attente au niveau des bailleurs sociaux.
Ce site sera régulièrement mis à jour… alors bonne lecture !
Hervé GUERRERA
Les dossiers
Hôtel de Caumont
Est-il utile de rappeler la ferme opposition qui a été la nôtre quand, en faisant courir le compromis de vente de l’hôtel de Caumont jusqu’à son extrême limite, la municipalité a choisi de lancer, au nom de la ville un marché de restauration de façades. Nous vous opposions alors que cette procédure constituait une véritable distorsion de concurrence.
Jugez plutôt : Ce n’était plus 10 Millions d’Euros que Cultures et Espace, autrement dit GDG –Suez payait l’hôtel de Caumont à la Ville mais bien 8,3 Millions. Le montant du marché de rénovation s’élève, selon les chiffres que vous nous avez fournis, à 1,7 Millions d’Euro.
Collège des Prêcheurs
Il faut également noter que ce marché public de restauration, qui portait sur les façades, les ferronneries, la menuiserie, initialement estimé à un peu moins d’un million d’Euros atteindra finalement 1,7 million d’Euros. Un marché qu’épinglait par la Chambre régionale des Comptes qui considérât que ces sommes correspondaient à une avance de trésorerie et qu'il s'agissait pour l'acquéreur de s'assurer « l'obtention indirecte de subventions ».
Culturespaces bénéficiait de travaux évalués à 1,7 M€, augmentant la valeur du bâtiment acheté, pour une dépense de seulement 765 605 € correspondant au remboursement de la seule partie ville du marché public suscité.
Rambot - Histoire d'un parking contrarié
Dès que les travaux ont commencé autour du palais Comtal / palais de Justice la Mairie a promis aux commerçants un nouveau parking pour soit "compenser" les places de stationnement heureusement supprimées autour des places et de la cour d'appel. Initialement annoncés sous le palais actuel, ce parking va changer 3 fois d'emplacement, sous la fontaine du Cours des Arts & Métiers, sous le Parc Rambot, sous le parking de la croix rouge. Des milliers d'€ gaspillés en études et procédures pour finalement annoncer que le parking actuel était suffisant pour satisfaire les besoins. Nous relatons ci après la mobilisation contre le saccage du Parc Rambot.
BHNS - Les promesses oubliées...
Deux lignes de Bus à Haut Niveau de Services
-
Entre le Jas de Bouffan et les quartiers Sud de la ville d’Aix-en-Provence
Dans la carte produite par la Communauté du Pays d'Aix en Avril 2013 le tracé du BHNS urbain relie le Nord-Ouest de la Ville, à partir du Jas de Bouffan, au Sud-Est jusqu’au parking relais Malacrida (route de Nice).
Un "platanicide" sans fin
Conseil Municipal Aix-en-Provence du 31 Mars 2017 – Intervention sur la 03.04 : PLAN DE GESTION DES ESPACES VERTS ET DE LA VOIRIE.
Cette délibération vise donc à répondre à différents enjeux : écologiques, économiques, culturels, sociaux a bien évidemment tout notre soutien. Mais comment ne pas la rapprocher sur ce qui se passe depuis cet été dans notre ville. Beaucoup d’arbres, nous ne le savons que trop, n’ont pas résisté au « platanicide » estival.
Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune d’Aix-en-Provence
Ce projet de PLU a été réalisé en l’absence de documents supra communaux, de type SCOT, PDU et PLH. Cette absence de gouvernance à l’échelle intercommunale est fortement préjudiciable vis-à-vis de la cohérence du projet de développement de la ville, avec le reste du territoire, notamment en terme de prospectives démographiques, d’emplois et de production de logements.
Ce positionnement de la collectivité a pour conséquence de ne pas participer à l’effort d’accueil à l’échelle métropolitaine, de reporter sur les territoires voisins son déficit résidentiel, de contribuer à l’étalement urbain et à l’augmentation des déplacements domicile travail.
Par conséquent, la dimension métropolitaine du territoire aixois gagnerait à être développée.
La Constance vous avez dit étalement ...
Sur le droit
Vous nous avez répété, à l’envi, que la ZAC de la Constance avait été prévue par les équipes précédentes. La rédaction de la présente infirme cette assertion et se conforme mieux à la réalité. Selon l’article L. 212-1, dans la rédaction initiale, du code de l'urbanisme Les Zones d’Aménagement Différé, la Constance en était une, ont été conçues, je cite, « comme un outil en vue de la création ou de la rénovation de secteurs urbains, de la création de zones d'activité ou de la constitution des réserves foncières ». C’est bien ce dernier point, de réserves foncières, pour soustraire la zone aux appétits des promoteurs et autres aménageurs fussent-ils semi publics, qui motivait l’action des municipalités d’alors. Et le présent rapport, de nouvelles consommations d’espace, s’inscrit, nous ne le dirons jamais assez, en rupture frontale et brutale avec les réserves initialement prévues.
Le vélo en ville ce parent pauvre...
En matière de vélo en ville, vous le savez, la situation est très loin d’être brillante. Je ne reviens pas sur le fiasco fonctionnel & financier des vélos Decaux mais je tiens à souligner que notre ville ne propose toujours pas, comme nous l’avons demandé à de nombreuses reprises, un parc de vélos à assistance électrique
Biodiversité : Quelques revendications
Voici une de nos revendications du printemps 2018... Toujours d'actualité ces demandes, somme toute basiques, restent sans véritable réponse.
POUR QUE VIVE UNE DIVERSITÉ VÉGÉTALE VÉRITABLEMENT ADAPTÉE AU CLIMAT PROVENÇAL ET MÉDITERRANÉEN !
Les arbres centenaires qui contribuaient à la splendeur de la ville et préservaient, habitants comme visiteurs, de la rudesse d’un ensoleillement omniprésent en Provence sont malades. Si nul ne peut le nier nous regrettons que nos alertes passées relatives à des coupes trop strictes et trop fréquentes comme à un manque patent d’entretien n’aient pas été entendues.
Mur d'eau ou Car Wash ?
Je suis constamment a l'arrêt, j'ai coûté un million d'Euros au contribuable aixois, bizarrement la ville, habituellement si prompte à ester en justice, ne s'est pas retournée contre les exécutants du marché pour me faire fonctionner correctement ? QUI SUIS JE ?
Quartier comtal : Le compte n'est pas bon !
La réhabilitation des places– Palais – Verdun –Prêcheurs – et du quartier Monclar, à plus de 20 Millions d'Euros et toujours inachevée à ce jour, suscite encore bien des questions. Qu'il me soit permis ici d'en évoquer rapidement quatre.